Le ministre a affirmé que les wilayas d'Adrar, Béchar, Illizi, Ghardaïa, Ouargla, El Oued, Tindouf et Tamanrasset accèdent aux programmes émis par les chaînes publiques. Il a mis en évidence l'omniprésence de ces médias en annonçant le lancement de plusieurs autres.
Le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Ammar Belhimer, a indiqué, jeudi dernier, en séance plénière tenue au Conseil de la nation, que le gouvernement accordait un intérêt particulier aux huit wilayas du Sud en matière de couverture médiatique par les services publics. Répondant à la question soulevée par Mohamed Selmi, Belhimer a, en effet, affirmé que les wilayas d’Adrar, Béchar, Illizi, Ghardaïa, Ouargla, El Oued, Tindouf et Tamanrasset accèdent aux programmes émis par les chaînes publiques. Il a, dans sa présentation, dressé un état des lieux dans lequel il a mis en évidence l’omniprésence de ces médias en annonçant le lancement de plusieurs autres médias. Dans ce sillage, il a porté à la connaissance des sénateurs l’augmentation du nombre de stations radio dans le Sud. A cet égard, il a mentionné que le droit à l’information et à la communication est «l’une des priorités du programme gouvernemental», notant que le secteur de la communication «œuvre, à travers les ateliers de réforme lancés, à consacrer et promouvoir ce droit, en particulier dans les zones d’ombre». Evoquant les infrastructures publiques de radiodiffusion, le ministre a fait état de 168 sites de diffusion analogiques et numériques répartis sur les wilayas citées, pour diffuser divers programmes, outre les stations régionales.
S’agissant de la diffusion de programmes télévisés, Belhimer a précisé qu’elle se fait via les stations terrestres et satellitaires, mettant l’accent sur les investissements conséquents alloués par les pouvoirs publics dans le but d’améliorer la couverture médiatique. A titre d’exemple, il a cité que la couverture numérique à Ouargla «est passée de 19% en 2013 à 90% en 2020, alors que le taux de couverture analogique est estimé à 73%». Quant à la diffusion par satellite, Belhimer estime que l’amélioration sensible constatée est due au satellite de télécommunications algérien Alcomsat-1 placé en orbite géostationnaire le 10 décembre 2017. «Ce satellite permet la diffusion de 75 programmes, garantissant une meilleure qualité». Il a rappelé, en outre, le projet approuvé par les pouvoirs publics concernant le renouvellement des équipements de stations de diffusion sur ondes moyennes, notamment à Béchar, Tindouf, Tamanrasset et Ghardaïa, Illizi. «Ce processus permettra d’augmenter le taux de couverture en ajustant la capacité pour atteindre 92% à Tindouf et 70% à Ghardaïa» après l’achèvement de la nouvelle station à ondes moyennes dans la commune de Metlili», a déclaré encore Belhimer. Dans le même contexte, le ministre a annoncé «l’extension du réseau via l’implantation de stations régionales». Cela contribuera, a-t-il dit, «à accroître la couverture médiatique dans le Sud», notant que le nombre de stations de radio diffusant sur ondes moyennes s’élève actuellement à 16. «Elles seront bientôt renforcées par sept autres», a indiqué Belhimer.
Samira A.